LAURENT COURTHALIAC OCTET

LAURENT COURTHALIAC OCTET
MERCREDI 13 SEPTEMBRE - ALPILIUM - 20H

Ciné-concert en partenariat avec le Ciné Palace
A musical tribute to Woody Allen  « All my Life »

20h - LAURENT COURTHALIAC OCTET

Laurent Courthaliac piano
Fabien Mary
trompette
Bastien Ballaz trombone
Dmitry Baevsky sax alto
David Sauzay
sax ténor
Luigi Grasso sax baryton
Viktor Nyberg
contrebasse
Romain Sarron
batterie

22h - projection du film Manhattan de Woody Allen en version originale sous titré en français

Originaire du Puy en Velay, Laurent Courthaliac se consacre a un jeune âge au piano tout d’abord en autodidacte, puis au Conservatoire de Lyon dont il sortira médaillé en 1994. Il devient par la suite rapidement actif sur la scène régionale en se produisant avec des musiciens tels que Steve Grossman, Serge Lazarevitch, Yannick Rieu ou encore Charles Bellonzi.

Il prendra également part a l’aventure du Collectif Mu, groupe avec lequel il remporte plusieurs prix (1er prix de Jazz a Vienne - 1995; 1er prix Jazz a la Défense - 1996) et enregistre pour le label Seventh Records. Laurent s’installe a Paris en 1998. Son sens raffine du swing, sa connaissance inépuisable du répertoire du jazz, l’amèneront vite a se produire avec certains des plus grands jazzmen de la capitale et d’ailleurs, comme Lee Konitz, Pierre Boussaguet, Rick Margitza, Christian Escoude, Stephane Belmondo, Pierrick Pedron, Joe Cohn, Francois Theberge, Xavier Richardeau, Sarah Lazarus, et bien d’autres encore.

Il devient également le pianiste “maison” du célèbre club “Le Petit Opportun” au sein du Collectif des Nuits Blanches, dont fera partie toute une nouvelle génération de jazzmen français comme Baptiste Trotignon, Olivier Temime, ou encore Alex Tassel.

Parallèlement a ses activités de sideman, Laurent enregistre en studio avec ses groupes réguliers tels que Luigi Trussardi 5tet (“Introspection”, Elabeth, 2000), Horellou/Sauzay 5tet (“Versus”, Fresh Sound New Talents, 1999), Yves Brouqui 4tet (“The music of Horace Silver”, Elabeth, 2010, avec le batteur Americain Joe Strasser),  ainsi que son premier album en leader, “Scarlet Street”, pour le fameux label Nocturne en 2005. Ce dernier présente un trio que vient compléter une section rythmique raffinée composée de Gilles Naturel (b) et Philippe Soirat (dms). Dans ce disque, constitué de standards remaniés et de compositions personnelles, Laurent “écrit une histoire - la sienne - avec une fluidité et une aisance enviables” (Jazzman Magazine).

Malgré un emploi du temps chargé, Laurent continue d’approfondir sa connaissance du jazz et étudie de manière régulière et intensive avec les pianistes Alain Jean Marie et la légende vivante du piano jazz Barry Harris, qui dira plus tard de son élève qu’il est “la nouvelle tête pensante du bebop”.

C’est en 2008 qu’il est remarque par la célèbre chanteuse et icone musicale Elizabeth Kontomanou. Il enregistre pour elle sur le label Plus Loin Music un disque en duo, “Brewing the Blues” salué par la critique (4f Télérama, 4 étoiles Jazzman,..) ainsi que “Live at the Arsenal”, en compagnie d’un orchestre symphonique dirigé par Jacques Mercier. Il tournera avec la chanteuse pendant plusieurs années dans toutes les plus grandes scènes nationales et internationales: New Morning, Casino de Paris, Emirats Arabes, Japon, Coree du Sud, Maroc,...

Toutefois, Laurent n’abandonnera jamais l’aventure du trio, en se produisant régulièrement au club Sunset-Sunside ou d’autres clubs parisiens, pour une série de concerts-hommages aux plus grands noms du jazz. Récemment, après de nombreux séjours a New York, Laurent vient d’enregistrer son second album en trio, “Pannonica”, un hommage à la légendaire Pannonica de Koenigswarter. Pour cela, il s’est entoure d’une rythmique de choc, composée du légendaire contrebassiste Sir Ron Carter et de Rodney Green àla batterie. Le désormais New Yorkais Clovis Nicolas (b) figure également sur 4 titres de cet album qui est sorti sur le prestigieux label Jazz Village/ Harmonia Mundi en Novembre 2013. Après un grand nombre de

Après un grand nombre de  concerts en trio, Laurent décide de célébrer son autre passion, le cinéma. Il conçoit un disque en octet, en hommage à l’un de ses réalisateurs favoris, Woody Allen. « All My Life, A Musical Tribute to Woody Allen » sort sur le label Jazz & People le 23 septembre 2016.

L’ Académie du Jazz décerne à Laurent Courthaliac le Prix du « Meilleur Disque de Jazz Français » pour son  « All My Life, a Musical Tribute to Woody Allen ».

On connaît l’amour de Woody Allen pour le jazz… Il émaille ses films, rythme ses comédies, illustre ses drames, collant à la pellicule comme à sa ville, New York, dont il constitue l’idéale bande-son. Depuis quinze ans qu’il est actif comme jazzman, Laurent Courthaliac joue la musique des films de Woody Allen. Elle est omniprésente dans son répertoire car le cinéaste est l’un des derniers à recourir à la tradition du Great American Song Book, dont il est un fin connaisseur, pour illustrer ses films. Ces chansons intemporelles, signées George Gershwin, Cole Porter ou Irving Berlin, Laurent Courthaliac en a assimilé les mélodies et déchiffré les accords avec la même passion mêlée d’exigence qu’il peaufine sa culture cinéphile ancrée dans le cinéma hollywoodien d’avant-guerre. Il les joue tous les jours comme d’autres font leurs gammes. D’où cet album conçu comme un hommage à ce réalisateur, à sa culture musicale, à son amour des chansons et des standards, qui sont si intimement inscrits au coeur de son oeuvre.

Deux films pour un disque

Symboliquement, Laurent Courthaliac a puisé son inspiration thématique dans la B.O. de deux jalons de la filmographie de Woody Allen, emblématiques de ses liens avec la musique, entre New York et Paris :

Manhattan (1979), déclaration d’amour à la magie de New York, film dont la poésie doit beaucoup à la musique de Gershwin, qui donne à certains plans toute leur puissance… New York, ville dans laquelle est né le be-bop, la langue du jazz moderne, dont Laurent Courthaliac a parfait sa maîtrise auprès de figures légendaires, comme le pianiste Barry Harris, et où il a noué de nombreuses amitiés musicales dont quelques-unes se manifestent à l’occasion de ce disque.

Everyone Says I Love You (Tout le monde dit I Love You, 1996), la seule comédie musicale signée par le cinéaste, hommage à un certain format du divertissement américain qui a fortement contribué au répertoire des standards. C’est dans ce film, dont une bonne part de l’intrigue se déroule àParis et qui doit son titre à une composition signée des Marx Brothers — autre clin d’œil de cinéphile — que Laurent Courthaliac a découvert le délicieux All My Life qui donne son titre à l’album.

« Laurent Courthaliac sait apporter de la poésie et de la beauté à la tradition du jazz, qu’il maîtrise à la perfection. » — Yaron Herman

« Laurent est l’un des rares pianistes qui a assimilé le langage be-bop et s’en est servi comme base pour développer son expression pianistique. Il s’ensuit un style où les phrases prennent tout leur sens et possèdent une éloquence propre. » — Jacky Terrasson

SITE ET VIDÉOS

Design graphique Christophe Alglave
Création de sites internet Intrasite