OMAR SOSA - SECKOU KEITA

OMAR SOSA - SECKOU KEITA
JEUDI 14 SEPTEMBRE - ALPILIUM - 20H30

Omar Sosa piano/ Fender
Seckou Keita kora/vocal
Gustavo Ovalles percussions

Transparent Water

Omar Sosa, le pianiste et compositeur cubain aux performances éclatantes tant en jazz qu'en musiques afro-cubaines.
Seckou Keita, joueur sénégalais de kora et chanteur à la voix de tête puissante et mélodique,
Gustavo Ovalles, le génial complice percussionniste vénézuélien, fabuleux avec un bambou creux et invraisemblable avec des maracas.,

Chaque nouvel album du pianiste cubain est la promesse de nouveaux territoires sonores exaltants. En quête perpétuelle de spiritualité, de liberté et d'échanges innovants, Omar Sosa a décidé de livrer un message universel, puisant dans la culture musicale de chaque continent. C'est en 2012 que le projet Transparent Water est né, lors de la rencontre du pianiste et du maître de kora et chanteur sénégalais Seckou Keita à l'occasion d'un concert du batteur Mark Gilmore à Londres en 2012. Omar Sosa s'est ensuite tourné vers son complice de longue date, le sorcier du rythme vénézuélien Gustavo Ovalles. Un trio de musiciens, poètes et citoyens du monde, rejoint au fil des rencontres par Wu Tong, maître du sheng, une flûte traditionnelle chinoise, et par la joueuse de koto franco-japonaise Mieko Miyazaki.

Entre les premiers enregistrements du trio et la sortie de Transparent Water, Omar Sosa a multiplié les projets et les rencontres : Egg?n avec le sextet The Afri-Lectric Experience (2013), Ilé avec le Quarteto AfroCubano (2015) et Erosavec le trompettiste sarde Paolo Fresu (2016). Seckou Keita a quant à lui graver Clychau Dibon en duo avec la harpiste galloise Catrin Finch (2013), sorti 22 Strings en 2015 et a participé au projet de Damon Albarn Africa Express. Ces deux grands artistes accordent ici parfaitement leur art, leur goût pour le dialogue musical et la liberté de l'improvisation. Ces treize titres vous captivent, vous propulsent avec douceur dans une sérénité absolue, comme hypnotisé par le spectacle d'une cascade d'eau pure.

« Transparent Water est un hommage à l'eau, l'un des éléments les plus précieux et les plus importants dans la nature, mais aussi dans toutes les cérémonies traditionnelles, religieuses et spirituelles partout dans le monde. Je voulais aussi utiliser l'image de la transparence de l'eau comme symbole de la clarté de l'âme de chaque personne. » Omar Sosa

Omar Sosa

Omar Sosa est un artiste cubain mais avant tout un pianiste de jazz. Tout en finesse, bien loin des clichés, il apporte une touche cubaine sans la laisser envahir sa musique. Elevé dans la tradition Yoruba, Omar Sosa est né à Camagüey à Cuba le 10 avril 1965. Il entre à l'Ecole provinciale de Musique de Camagüey alors qu'il n'a que 5 ans. Il y passera 12 ans de sa vie puis part à la Havane pour travailler davantage les percussions. Extrêmement doué, il fonde son groupe "Tributo" avec lequel il part jouer pour les soldats pendant les guerres en Angola, au Congo et en Ethiopie ? Le succès au piano, n'arrivera finalement que plus tard, lorsqu'en 1988, le chanteur cubain Vincente Feliu, lui demande de devenir son directeur artistique. Vient ensuite une nouvelle formation "Xl Talla extra", mais le pianiste et compositeur rêve d'autre chose. Il part s'installer en Equateur, et enchaîne différentes formations parfois comme percussionniste, parfois en tant que pianiste. Après s'être installé à San-Francisco, il enregistre en 1996, son album "Omar, Omar", dans lequel on trouve déjà sa patte et sa sensibilité, mêlant musique cubaine, rites de la santéria (le vaudou afro-cubain), ou encore jazz et slam en provenance des Etats-Unis. Depuis sont sortis un bon nombre d'albums dont "Free Roots", premier volet d'une trilogie consacrées aux racines, avec lequel il se fait réellement connaître. En 2000, il s'installe à Barcelone, ses disques se sont depuis naturellement colorés de musiques d'Afrique du Nord. En 2004, sort "Mulatos" sur lequel le pianiste continu son chemin dans le métissage des genres.

2006 : Live à FIP – Omar Sosa
ALBUM 2008 : Afreecanos
ALBUM 2011 : Calma
ALBUM 2013 : Eggun : The Afri-Lectric experience

Seckou Keita

Issu de la caste des nobles Keita mais aussi des griots Cissokho, grandi en Casamance, Seckou Keïta a développé de nombreux projets musicaux à travers le monde et formé le groupe Bantamba Syndicate à l'occasion des concerts organisés pour les JO de Londres en juillet 2012.Né à Ziguinchor en Casamance, Seckou Keita .est un descendant de la lignée royale des Keïta du Mali. Il grandit dans la famille de sa mère, une Cissokho et s'initie aux percussions, au chant et à la kora à l'âge de sept ans auprès de son oncle Solo Cissokho, Sa carrière internationale débute en 1996 par une participation au festival de Forde, en Norvège, aux côtés de musiciens cubains et scandinaves, puis se prolonge par une collaboration avec le violoniste indien L. Subrimanium, une rencontre qui donne lieu à une tournée en Inde l'année suivante. Seckou s'installe en 1999 à Londres, tourne bientôt dans le monde entier, joue à l'occasion de la Première du Roi Lion à Londres, fait les premières parties de Salif Keïta et de Youssou N'Dour à l'occasion de leurs tournées anglaises. Egalement percussionniste, il tourne en l'Europe et en Amérique du Nord et assure stages et formations. En 2005, il collabore avec Mamady Keita sur un album live et développe à la même période de nombreux projets musicaux ( the Jalikunda project, un projet familial, une collaboration avec Philippe Fournier, directeur du Lyon Symphonic Orchestra, un travail avec Doug Manuel, Directeur de Sewabeat) et soutient des projets environnementaux au Royaume-Uni et en Afrique de l'Est. En 2012, il monté le collectif Bantamba Syndicate à l'occasion des Jeux Olympiques de Londres.

Gustavo Ovalles

Après 5 ans d'études au conservatoire de Caracas, il se tourne très vite vers la percussion et la danse traditionnelle vénézuélienne qu'il étudie auprès des plus grands professeurs. Il poursuit son travail d'investigation dans les villages vénézuéliens pour y trouver les racines de la musique traditionnelle. Dans ses recherches, il se rend à la Havane (Cuba) pour travailler avec des maîtres de tambour batas (tambour religieux) afin d'être initié et de devenir fils du tambour ( Omo Aña ). Depuis son arrivée en France en 1997, ce sont ces acquis musicaux qui lui ont permis de travailler avec de grands artistes du monde de la Salsa, du Jazz et de partager sa musique traditionnelle avec des musiciens du monde. Il a participé à de nombreux festivals de Jazz, comme celui de Montréal, North Sea Jazz Festival en Hollande, Saint-Louis au Sénégal. Il se produit sur des scènes prestigieuses comme le Carnegie Hall et le Blue Note à New-York et à Tokyo.

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